La mairie fait son bilan

28 mars 2009

RGHACAHJE3CCCADRJ0BACA3FZID7CA1W11J0CAFK1JQJCAXKWX6SCAFTJPD9CAZI7FZSCAZ9OO7KCA4QQX6LCA5CZTLDCA25VFRRCA41JQN3CAQ4FL4PCATBNXSYCA50F2ZOCALTUACZCAI3VOWHCA2YS1C7 C’est un bilan en demi-teinte qu’affiche le Conseil de la ville de Tanger, à l’approche de la fin de son mandat. A quelques mois du prochain rendez-vous électoral, Tanger a changé de visage mais, de l’avis général, le mérite ne revient pas forcément à ses élus. En effet, à partir de 2005, l’ensemble des chantiers ont été menés sous la direction du gouvernement ou de la wilaya. Le respect de la loi sur les espaces publics, l’élimination progressive des empiétements sur la voie publique ont été le fruit de décisions de la wilaya qui a pris le dossier en main et ce de manière consensuelle, «sans accrochages». C’est à partir de cette date que Tanger s’est réconciliée avec son espace urbain et que sa corniche a retrouvé son lustre d’antan. En parallèle, les grandes artères de la ville ainsi que certains espaces ont été réaménagés, c’est le cas de la place du 7 Avril et du quartier Bouarraquia, des projets accélérés par la candidature de la ville à l’exposition internationale de 2012. Et à chaque fois, la mairie a eu le second rôle. A son actif, toutefois, la propreté de la ville. «Là, on peut saluer l’action du Conseil de la ville», souligne Mustapha Boucetta, président du Conseil régional du Tourisme de Tanger-Tétouan, un avis partagé par Mimoun Boujemaoui, responsable ressources humaines et vice-président du Centre des Jeunes Dirigeants, (CJD), de Tanger. La mairie a eu le courage de ne pas reconduire le contrat de l’ex-concessionnaire en matière d’assainissement solide, Cespa Nadafa et avait préparé le terrain pour l’arrivée d’un nouvel opérateur, TecMed, au 1er janvier 2007. Sur ce point, le travail de la mairie et de l’actuel concessionnaire sont appréciés. En effet, l’une des critiques récurrentes des opérateurs du secteur touristique était le nettoyage des rues. Autre grief reproché à la mairie, le manque d’implication dans la politique touristique régionale. Les opérateurs sont implacables. «Contrairement à d’autres destinations nationales, le CRT de Tanger-Tétouan n’a jamais reçu la moindre aide de la mairie» se plaint Boucetta. C’est le cas également en matière d’industrie. «La mairie ne s’est pas préparée aux mutations que devait connaître Tanger», affirme Boujemaoui. Dès l’arrivée de Dahman Derham, actuel maire et de son équipe, l’on pouvait préfigurer le développement économique qui attendait la ville avec le projet TangerMed. En clair, malgré les travaux entamés dans le cadre de l’investissement industriel, l’amélioration du cadre de vie n’a pas été prise en considération.